Disclaimer : le dessin anim Code Lyoko ne m'appartient pas, pas plus qu'aucun de ses personnages. Je ne tire aucun profit de cette fiction alors pas de procs, s'il vous plait.
T'aurais pas une cartouche d'encre ?
Pierre Martin, douze ans, pensionnaire au collge Kadic, terminait un devoir de franais quand son stylo tomba court d'encre. En soupirant, il se leva et se mit chercher une cartouche . C'tait toujours dans ces moments-l que ce genre de choses arrivait...
Malheureusement, il avait oubli de se procurer un paquet de cartouches d'avance, la prof de franais ne tolrerait aucun retard et retirait des points aux travaux crits au stylo bic, et il avait la flemme de marcher jusqu' la suprette. Il n'avait plus qu' frapper aux portes du dortoir pour demander une cartouche ses voisins.
Tho et Lo, qui dormaient en face, taient apparemment sortis. Mme chose pour les occupants de la chambre suivante, qu'il ne connaissait que de vue. Le pensionnaire d'aprs, Antoine, le dtestait cordialement et ne lui prterait rien de toute faon. Pierre frappa la porte qui venait ensuite et entendit un bruit insolite. Intrigu, il frappa encore et la porte bougea lgrement. Impulsivement, il ouvrit et se trouva face un grand brun qui se frottait le front.
- a va ? demanda Pierre.
- a va, rpondit le spectre polymorphe.
- C'tait bizarre, ce bruit, on aurait dit que tu essayais d'ouvrir la porte avec ta tte.
- J'essayais d'ouvrir la porte avec ma tte.
- Mais... pourquoi ?
- Monsieur Morales m'a dit de me servir plus souvent de ma tte.
Pierre hocha la tte et entra dans la chambre du garon sans rflchir. Il se souvint que le jour de la rentre, on l'avait mis en garde contre des lves qui faisaient des blagues aux plus jeunes. Ce grand avait l'air spcial mais pas mchant, il ne risquait sans doute pas grand-chose. Le jeune lve ne put s'empcher de regarder autour de lui et d'irer la dcoration.
- La classe ! s'exclama-t-il.
- On est dans ma chambre, corrigea William.
- Je veux dire, ta chambre, c'est la classe.
- Toutes les salles de classe sont dans le btiment en face.
- Tu me fais marcher ? demanda Pierre.
- Non, tu n'as pas fait un pas depuis 37 secondes.
Pierre s'pongea le front.
- OK, reprit-il. Moi, c'est Pierre, j'habite deux pas de chez toi. Si je drange, tu le dis.
- Tu ne dranges rien. D'ailleurs, tu n'as touch rien.
- Oui... balbutia le gamin. Ecoute, je suis en panne de cartouche d'encre. J'en ai vraiment besoin. Si tu pouvais me dpanner, juste pour une fois, ce serait sympa. Aprs, je ne te demande plus rien.
- Si tu es en panne, tu ferais mieux d'appeler une dpanneuse, non ?
- Mais pourquoi tu me casses ?! s'effraya Pierre, compltement perdu.
- Je ne peux pas t'avoir cass, je ne t'ai mme pas touch et tu n'es pas fait en matire cassable.
- Attends, je ne t'ai pas fait de mal, protesta le garon. Tu es un lve, je suis un lve, et les lves, a s'aide, des fois. J'ai juste besoin d'une cartouche, c'est pas grand-chose. L, j'ai l'impression que tu sors d'un asile de fous.
- Je ne sors pas d'un asile de fous, je sors du supercalculateur de Lyoko.
Paniqu, Pierre sortit et se heurta presque deux lves plus gs que lui, un brun athltique l'expression sombre et un blond maigrichon habill en violet.
- Pardon ! s'cria Pierre. Vous ne sauriez pas ce qu'il a, ce garon ? Je voulais juste lui emprunter une cartouche d'encre et il m'a dit des trucs pas possibles...
Ulrich et Odd changrent un regard bref, puis ce dernier s'avana avec un grand sourire.
- J'ai plein de cartouches, annona-t-il. Je vais t'en donner une, viens dans notre chambre. Elles sont cool, tes chaussettes, j'adore le motif.
- Merci, c'est sympa. Et... vous croyez pas qu'on devrait appeler l'infirmerie ? Ce mec a vraiment l'air pas bien.
Ulrich frona les sourcils.
- Je vais lui parler mais je crois qu'il ne te fera rien, nona-il. Si tu as des problmes avec lui, vite-le, c'est tout.
Pierre acquiesa et s'loigna avec Odd. Ds qu'ils furent sortis du couloir, Ulrich ouvrit la porte de la chambre de William et essaya d'expliquer son occupant comment on prte une cartouche d'encre.
La fin...
Note de l'auteure : je sais, a ne vole pas haut. Dsole, j'tais d'humeur crire des btises...